Bachelor en enseignement pour le degré primaire

Hausse des effectifs et soutien accru

La HEP-VS a décidé il y a quelques années de cela, d’ouvrir une classe supplémentaire en 1ère année de formation pour le Bachelor en enseignement primaire pour pouvoir accueillir jusqu’à 150 nouvelles étudiantes et nouveaux étudiants par année entre les sites de Brigue et de St-Maurice. Cette décision a été prise pour répondre au mieux aux besoins à couvrir sur le terrain.

Semaine d’introduction revisitée

Pour offrir un accueil optimal à ces nouvelles personnes inscrites, la période d’introduction aux études a été repensée en s’appuyant sur la vision de la HEP-VS comme fil conducteur. Plusieurs liens ont permis lors des activités proposées de mettre en évidence les atouts de la HEP-VS, tels que :

  • La convivialité et l’aspect social d’un métier de relations.
  • La biculturalité et la découverte des deux sites, avec des journées à Brig et à St-Maurice.
  • Le développement durable.
  • Une école à taille humaine.
  • L’autonomie et la responsabilité liées à une formation tertiaire et au métier choisi.
  • Le développement professionnel.

Ces étudiantes et étudiants ont ensuite effectué une première semaine de stage de découverte et d’immersion dans les classes valaisannes avant de débuter les cours.

Hausse du nombre de diplômé∙es

L’augmentation des nouvelles inscriptions ces dernières années a conduit à une hausse visible du nombre de diplômé·es de la formation Bachelor en enseignement primaire, avec une augmentation de près de 14 % par rapport à 2022.

Réussite aux examens finaux

Pour obtenir leur diplôme, les étudiant·es doivent, en fin de parcours académique, réussir les examenx finaux qui s’articulent autour de trois épreuves : un examen sur le terrain (ET) démontrant leurs compétences professionnelles lors d’une visite de classe de près de deux heures, suivie d’un entretien d’une heure et quart, une présentation critique du portfolio (PCP) évaluée par le même jury de trois personnes via une vidéo et un entretien, et un mémoire de fin d’études (MF) évalué par un autre jury de trois personnes, qui témoigne de leur capacité à approfondir une thématique en lien avec la pratique professionnelle envisagée, dans une démarche de recherche théorique et empirique.

Le taux de réussite moyen des 10 dernières années aux examens finaux est de 87 %. En 2023, le taux de réussite a été de 88 %, avec 92 % au printemps et 84 % en automne. Les résultats de la session d’automne sont généralement moins positifs, souvent parce qu’ils concernent des étudiant∙es ayant reporté la fin de leurs études pour diverses raisons (échec en stage, congé d’études, remédiations, manque de temps pour la rédaction du mémoire de fin d’études, etc.).

En 2023, la hausse du taux moyen de réussite est due à un nombre plus important de réussite à l’examen de terrain. Cette épreuve est en général celle où les échecs sont les plus fréquents car elle est particulièrement exigeante. En effet, les étudiant∙es doivent démontrer l’ensemble des compétences acquises pendant les 3 années de formation et donc exceller dans l’ensemble des disciplines enseignables du plan d’études. Cela représente tant un défi qu’une réelle force !

Caroline Rudaz Ebener, responsable de la formation Bachelor à l’enseignement du degré primaire, site de St-Maurice

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